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Chapitre 1 :
Je marchais dans le désert depuis longtemps, si bien que j'en avais perdu la notion du temps. Je n'avais rien mangé depuis plusieurs jours et venais de vider ma dernière gourde pour éponger ma blessure de mon bras droit, qui, malgré m'avoir été infligée il y a quelques temps, me faisait énormément souffrir. Je commençais à avoir des vertiges et je voyais ma vie défiler sous mes yeux : mes premiers combats, les parties de pêche avec mes amis, ma famille me quitter pour aller vivre a Patapolis...
Soudain, malgré la tempête de sable, j'entendis des pas et des mots dans une langue que je ne connaissais pas. Je vis trois ombres de Karmen me foncer dessus. Il fallait fuir ! Mais mon état ne me le permettais pas ! J'empoignis le reste de drap attaché autour de moi et le retira. Je pris ma lance et la jeta sur un des trois adversaires, qui s'affala comme un Trent en train de brûler. Les deux autres semblaient indifférent à la mort de leur compagnon et continuaient à courrir dans ma direction. Je sortis ma dague et engaga le combat. Blessé, je ne pouvais pas utiliser mon bouclier, ce qui allait rendre le combat plus compliqué. Je réussi toutefois par gagner. Je ramassa ma lance et me remis en route mais, épuisé par le combat, je m'écroula quelques mêtres plus loin. Avant de m'évanouir j'entendis des bruits de pas. Je pria le grand Kami que ce soit des Patapon...
Quand je me réveilla j'avais terriblement mal à la tête, si bien que la douleur me força à garder les yeux fermés quelques instants avant de les ouvrir. Je me trouvais sous une tente d'environ trois mètres carrés. J'étais couché sur une couchette composée de très grandes plumes d'un oiseau qui m'étais inconnu. Et la tente étais fait dans une toison qui m'étais elle aussi étrangère. Dans un coin se tenais mes armes, nettoyées et aiguisées. Mon bras étais guéri. Un Patapon étais en train de médité devant moi, en flottant à une dizaine de centimètres au dessus du sol. Bizarrement la tente ne possédait pas d'entrée.
"-Tu es réveillé ?, me demanda-t-il.
-Oui. Je vous remercie de m'avoir aidé. Cela fait combien de temps que je dors ?
-A peine quelques heures"
En quelques heures ma blessures aurait guéri ?! Ai-je pensé. C'est louche.
"-Pourquoi m'avez-vous aidé ? Et qui êtes vous ?
-Mon nom est Shakapon, et je t'es aidé car il voulait te voir !
-Qui ça "il" ?
-Yarigami !"
Yarigami ?!... Le Yarigami ?!... Le Djinn à la lance ?! Mais pourquoi ?! Pendant que je réfléchissait il redescendit au sol et me tendis un parchemin ressemblant à celui du Miracle de la pluie que nous transmettons dans mon village de génération en génération. Sauf qu'il était d'un bleu plus clair et que le dessi représentait une lance et non un nuage de pluie.
"-Il souhaite te parler, reprit-il.
-Pourquoi ? Et pourquoi moi ?
-Tu n'as qu'à le lui demander"
Hésitant encore je prit le parchemin. Quand je le toucha, un immense flash de lumière bleuté se produisit. J'entendit dans ma tête une voix. Cette voix me dit "Je suis Yarigami. Moi, Djinn à la lance, requiert ton aide, gardien de la Ferveur. Un être maléfique souhaite nous réunir, nous, les Djinns, pour vaincre les Dieux et exterminer toutes les nations autres que la sienne. Tu dois nous réunir. Aussi je t'offre mes pouvoirs..."
Quand je me réveilla j'avais terriblement mal à la tête, si bien que la douleur me força à garder les yeux fermés quelques instants avant de les ouvrir. J'étais dans une tente faite à base de peau de Kakeeks du désert. J'étais installé sur une couchette en plume de Mochichi et mes armes avaient été posées tel quel dans un coin. J'étais toujours dans le désert, comme me le confirmais le sable qui constituait le sol de la tente. Mon hôte n'était pas là. Ai-je révé ? Ma blessure sur mon bras me confirmais que je n'étais pas encore guéri. Toutefois mon hote a pensé à me faire un bandage. Oui... J'en ai bien l'impression. Pourtant tout semblait si réel. Une ombre apparut contre l'un des murs de la tente. Mon hôte est de retour ? Il rentra dans la tente en fermant soigneusement l'entrée.
"-Une grosse tempête de sable se prépare... Il faudra partir vite... Mais avant il faut attendre qu'il se réveille !
-Pas la peine, je suis debout !"
Mon hôte se retourna. Mais à mon grand malheur ce n'était pas un Patapon mais un... Zigodon ! Mon premier réflexe aurait été d'attraper mes armes et de le tuer mais il m'a sauvé la vie et ne semblait pas armé.
"-Je m'appelle Makoton, me dit-il. Tu as à eu de la chance que je passais par là !
-Que faisais-tu donc dans le désert ?
-Je testais ceci !"
Il sortit dehors et me demanda de le suivre. Je fut très surpris quand je vu ce qu'il voulait me montrer !
Il s'agissait d'une sorte de... Heu...
"-C'est quoi ?
-On appelé ça un char, me dit-il."
Il s'agissait donc d'une sorte de char. Il posédait deux grosses roues à l'avant. Celles-ci possédait des pointes de fers qui sortaient des pneus (il fallait que ça reste une machine de geurre quand même). A l'arrière un moteur dépassait.
"-Le moteur constitue tout le dessous du char, m'expliqua-t-il.
-Vous n'avez pas peur qu'il s'abime en frotant par terre ?
-Non, tu va voir"
Il monta debout sur la plaque de fer qui consituait le sol du véhicule. Il démara l'engin avec une clef. Quand il accéléra, l'arrière du char se leva, ce qui permettait de ne pas faire frotter le moteur par terre.
"-Tu montes pas ?
-Hein... Si, je vais chercher mes affaires."
Après avoir récuperer mes armes, il plia sa tente et nous étions en route pour Mécanica, la ville d'où il vient.
"-T'en fait pas, les gens là-bas ont l'habitude des étrangers, m'affirma-t-il.
-Ils ont l'habitude des soldats étrangers armés ?
-Plus ou moins...
-Dit voir, il me semblait pourtant avoir entendu des pas quand je me suis évanoui.
-Ha oui... Je suis tombé en panne. C'est bête mais ça consomme beaucoup de liquide de Kasu, comme engin."
(à suivre)
